Georges Jacques Danton Comité de Salut Public
Né en 1759 Gouverne de 1792 à 1793 Mort en 1794
L’indulgent
Georges Jacques Danton est né en 1759 à Arcis-sur-Aube fils d’avocat, il sera un personnage important de la révolution française et sera plutôt modéré.
1762 : Mort de son Père.
1770 : Danton Entreprends des études au séminaire de Troyes, mais abandonne très vite la carrière ecclésiastique.
1780 : Danton monte à Paris pour faire des études de droit.
1787 : Danton épouse une riche héritière d’un cafetier parisien, avec la dot il ouvre son cabinet d’avocat et achète la charge d’avocat au conseil du Roi.
1789 : Danton appelle les Parisiens à l’insurrection.
1790 : Danton fonde avec Camille Desmoulins, le club des Cordeliers.
1791 : Il s’oppose au départ de la famille royale pour Saint-Cloud.
1791 : Danton est favorable à une régence de Philippe d’Orléans, celui çi refuse, Danton demande le remplacement de Louis XVI.
1791 : Danton craignant son arrestation, après la fusillade du champ de mars, fuie en Angleterre, il rentrera en France quelques mois plus tard.
1792 : Chute de la Monarchie, Danton devient ministre de la Justice du Gouvernement provisoire.
1792 : Devant la menace de l’invasion Autrichienne et juste avant la bataille de Valmy, Danton aurait dit : » De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace « .
1792 : Danton est élue à la convention avec 632 voix sur 700.
1793 : Mort de sa Femme.
1793 : Danton est élu au Comité de Salut Public.
1793 : Danton se remarie avec Louise Gély.
1793 : Danton n’est pas réélu au Comité de Salut Public, on lui préfère Robespierre.
1793 : Il participe à l’élimination des enragés, députés extrémistes de la convention.
1793 : Danton se retire dans sa ville natale.
1794 : Danton s’oppose à la terreur et condamne les exécutions, il pousse Camille Desmoulins à prôner de la modération dans un article du vieux cordelier.
1794 : Danton est accusé de conspiration par le Comité de Salut Public, il se défend avec éloquence devant la convention, le comité, craignant un retournement, le met hors débat, c’est-à-dire qu’il l’empêche de se défendre. Le lendemain il sera guillotiné, il aurait eu cette phrase célèbre à l’attention de son bourreau : » n’oublie pas de montrer ma tête au peuple : elle en vaut la peine. « .
® Portrait de Danton par Constance-Marie Charpentier, Musée Carnavalet, 1792.
